La graphologie
"L’Ecriture, empreinte de l’homme" (Suzanne Bresard)
Au sens étymologique, le mot «graphologie» vient du grec «graphein», écrire, et de «logos», étude, science. Cette science humaine qui n’est pas une science exacte, vise à travers l'étude de l’écriture, à révéler la personnalité d’un individu.
La fine motricité de la main est directement influencée par des éléments moteurs, physiologiques et psychiques.
Le mouvement du geste graphique et les formes tracés sur le papier sont l’expression de notre conscient et inconscient.
La graphologie est une manière d’approcher, de comprendre l’humain, de mettre en évidence ses aptitudes intellectuelles et relationnelles, ses fonctionnements, ses contradictions.
L’observation et l’interprétation de l’écriture manuscrite apportent une plus grande connaissance de soi et des différentes facettes qui constituent notre personnalité.
La morphopsychologie
"Le visage, reflet de l'âme" (Jean Spinetta)
On reconnait l’origine étymologique du terme «morphopsychologie». «Morpho», forme et «psyché», âme, esprit.
Fondateur de cette discipline en 1937, le docteur Louis Corman, explique dans son livre «Visage et caractères» que «La morphopsychologie c’est comprendre les relations existant entre la morphologie des corps et la psychologie des caractères ».
Cette approche repose sur d’innombrables observations et fait des liens entre les traits du visage et la personnalité d’un individu.
Tant le cadre osseux d’un visage que le modelé de ses chairs et la forme de ses récepteurs (yeux, nez, bouche) expriment ses modes de fonctionnement intellectuel, comportemental et affectif. Des dominantes apparaissent et mettent en lumière ses tendances comportementales. Les tiraillements, les contradictions internes et les recherches d’équilibre sont également mis en évidence.
Il est intéressant de souligner la quantité d’informations convergentes entre les résultats fournis par les analyses graphologique et morphopsychologique.